« Le bébé vas bien ? Michael... ! » Aucune réponse. J’avais alors 5 ans, ma mère avait souffert pendant un moment d’après mon père. La petite dernière, ma petite sœur, avait pris beaucoup de temps à sortir. « Docteur, elle ne pleure pas. Le bébé ne pleure pas à la naissance de Thalia on m’avait dit que si elle pleurait tout allait bien.. J’ai déjà vu ça à la télé docteur qu’est-ce qui se passe ? » Le docteur en disait rien, il frappait gentiment dans le dos de ma petite sœur pour qu’elle dise quelque chose, pour qu’elle ouvre les yeux et les infirmière préparaient les instruments de réanimation (enfin pour les bébés). « Docteur.. ? » Le docteur continuait de la frapper de plus en plus fort pour qu’elle réagisse. Avec moi ça avait été différent, dès que j’étais sorti un flot de cri était sorti de ma gorge. J’avais une voix qui portait et je l’ai toujours. « Son cœur bas encore, on va la transporter et on vous la ramène plus tard. » Le médecin et partie, le bébé dans les bras et mon père lui tenait la main de ma mère, lui chuchotant des mots doux pour al calmer jusqu’à ce qu’elle s’endorme puis il sortit et rejoint le médecin dans la nurserie. « Le bébé n’a pas survécu Michael, je suis désolé.. » Mon père respira longuement. Il l’avait senti depuis le début, depuis qu’elle était sortie. Il regarda autour de lui, il vit tous les bébés qu’il y avait et il remarqua là-bas.. Cette jolie jeune brune regardait une petite fille avec les larmes aux yeux. Elle chuchotait qu’elle n’y arrivera pas, qu’elle ne pourrait pas assumer e une idée de folie lui passa par la tête. « Je peux m’occuper de votre bébé si vous voulez. » Elle fut surprise par la question du jeune homme, mais elle se jeta sur l’occasion de laisser sa fille aux mains de quelqu’un d’autre. « Prenez-là, je vous en supplie, prenez-là. Occupez-vous bien d’elle s’il vous plait.. Elle s’appelle Taïssia. » Le docteur voulu protester, mais une bonne liasse de billet le fit taire. Ils reviennent alors tous les deux, au chevet de ma mère et leur tendit la petit brune. « AAAAAAANH, regarde elle a tes yeux ! » Mon père lui souris de toutes ses dents et caressa la tête du bébé. « je trouve qu’elle a tes yeux moi.. » Ma petit sœur était née t sa vie dans le mensonge pouvait commencer. […] « T’es pas ma sœur nah, t’as été adopté ! » Quand je lui disais ça, je n’avais pas l’impression d’être aussi proche de la vérité. « PAPAAAAA ! Thalia elle a dit que j’ai été adopté ! » Ma sœur, en pleur cours dans les bras de mon père et lui me cri dessus, ce qui pour moi était légèrement, voir beaucoup exagéré. « Mais papa.. ! » il me coupa la parole, méchamment. « Tu ne réponds pas et tu montes dans ta chambre ! » Mon père avait toujours eu une préférence pour Taïssia, je n’avais jamais compris pourquoi. Je n’étais pas jalouse, c’est ma petite sœur, ma moitié et elle est tellement adorable mais voilà, ce n’est pas JUUUUUSTE ! Je monte dans ma chambre sans protester, après tout je n’ai pas le choix c’est lui qui commande et tant pis pour ma gueule. Heureusement, ma sœur n’est pas si terrible à vivre ou devrai-je dire était, elle est insupportable aujourd’hui. Être une ado qui se rebelle ? Ok, c’est même marrant à regarder mais il y a des limites à ce qu’une personne peut supporter. Elle me pique des vêtements ? OK, mais qu’elle les déchire pour en faire des vêtements de clochard non, ça non ! Mais je suis sensé supporter ça et avec le sourire attention.. Mais ce n’est pas grave, je le supporte très bien je suis une fille qui est très proche de sa famille. C’est une chose merveilleuse la famille je trouve. J’aimerai avoir trois enfants, un de chaque sexe. Non j’déconne, je voudrai une fille et un garçon. Le garçon d’abord, car j’ai envie que la fille est un frère protecteur et qui tabasserait tout le monde pour elle. Je n’ai pas connu ça donc j’aimerai que ma future fille si. « De toute façon papa il est toujours pour toi alors. » Je cours dans ma chambre et je me mets à pleurer, c’est fou ce qu’on pleurs pour rien du tout quand on est gosse. Ma sœur vient vite me rejoindre et me rassure. « Mais non, ce n’est pas vrai il t’aime beaucoup, vraiment beaucoup. » Qu’est-ce qu’elle était mignonne… J’aurai donné n’importe quoi pour qu’elle ne devienne pas se monstre incontrôlable en grandissant.

« C’était qui ? » Cameron m’embrassait dans le cou, sensuellement, comme il sait le faire et moi je venais de raccrocher. « C’était mon correspondant, petit curieux » Je l’embrasse fougueusement et essaie d’arrêter la conversation. « Pourquoi tu parles au téléphone avec ton correspondant. Tu as filé ton numéro à un inconnu, nooon quand même pas ? » Je me retire de son étreinte et me redresse, la pause calin semblait être fini. « Noooooon, pars pas ma puuuce ! » Il em prend par les hanches et je me relève, encore une fois. « Non non, tu as tout gaché avec ta jalousie maladive. » Il lève les deux mains en l’air et s’écrient : « MAIS ! JE NE SUIS PAS JALOUX ! » Je lève alors els yeux aux ciel, franchement je ne pouvais pas rêver mieux comme petit ami. « Non, pas du tout. » Je lui lance un sourire narquois et sors de sa chambre. « Très bien pars, tu en toucheras plus jamais à se corps de rêve ! » Il me balance un coussin dans la tronche et je me lève en rogne et me jette sur lui. « Je suis assez canon pour trouver beaucoup mieux que toi non mais franchement qu’est-ce que je fiche avec toi hein ? » Je le regarde tendrement et ris légèrement quand il m’attire vers lui. « Regarde-moi dans les yeux ma belle brunette.. T’es tellement belle. » Je lui souris. « Tu me rends heureuse. » Il me sourit et m’embrasse. Après ça, nous avons passé un moment doux, comme on en passe plusieurs par jour. Ah pardon, je devrai dire nous aurions passé un moment doux mais malheureusement, Lena est arrivé. Je l’adore, c’est mon amie, c’est l’une de mes meilleures amies même mais on n’interrompt pas une fille quand elle fait son affaire avec un mec pareil. « Désolé les tourtereaux mais Thalia on a besoin de toi. » Je prends un air très.. Concerné et je m’écris : « ON ? » Et boum, tel un ouragan Dora arrive et se plante devant moi avec MES boots. « QU’EST-CE QUE TU FOU AVEC MES BOTTES DORA ! » Je lui cours après, nos crêpages de chignon incessant m’ont toujours fait rire. C’est ça, ma petite bande.

ça y'est, elle l'a découvert et elle est partie. Mon père aurait pu s'en douter, un secret ne reste pas un secret bien longtemps dans le coin et c'est encore pire quand il est révélé comme ça. Vous savez le médecin ? Celui qui avait promis à mon père de ne rien dire en échange d'une grosse somme d'argent ? Hé bien figuré vous qu'il est mort, suicide. Je ne sais pas trop pourquoi, mais il a laissé une looooongue lettre avec la liste de tous ses pêchers, du moins grave au plus grave. Vous me croyez si je vous dis que celle-là était dans les premières ? Non hein ? Quoi qu'il en soit, la famille avait décidé de ne pas laisser traîner de telle information, mais tenait à ce que MA famille soit au courant. Est-ce que c'est la merde ? Yep, sans aucun doute. Taissïa ne l'a clairement pas supporter, elle était effondrée. On a décidé de ne rien dire à notre mère, mais c'est difficile pour Taï qui a finalement décidé de disparaître dans la nature, ce qui rend ma mère plus ou moins dépressive. Je ne pouvais pas supporter ça aussi, je détestait mon père à un haut point. Je suis partie, mais moi je suis carrément allé en France en disant à tout le monde que c'était avec ma soeur pour une petite vadrouille qui n'importe à personne. J'ai quitté mon petit ami, mes amis, Woodsboro.