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 (#1492) ~ love is a losing game

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Dora C. Blackwood
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Dora C. Blackwood
HUMEUR : upset.
EMPLOI : à la tête de l'empire blackwood.
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MessageSujet: (#1492) ~ love is a losing game   (#1492) ~ love is a losing game EmptyVen 2 Nov - 21:19


sometimes it lasts in love,
but sometimes it hurts instead
La peur et l’angoisse ne l’avaient quittée à aucun de ses pas. Le vent se mit à souffler un peu plus fort et Dora resserra un peu plus les pans de son manteau. La nuit était déjà tombée depuis plusieurs longues heures sur Woodsboro, mettant la jeune femme dans une mauvaise posture. Depuis le meurtre de la pauvre Alicia Peters, Blackwood était, disons, devenue paranoïaque. Un malheureux cambriolage, alors qu’elle était à New York en début d’année, l’avait déjà salement arrangée, mais l’idée qu’un individu quelque conque pourrait essayer de reproduire les meurtres qui l’avaient traumatisée durant son enfance ne la rassurait pas du tout. Ses nuits, d’ors et déjà difficiles et courtes, étaient devenues exécrables, et Dora devait se faire violence pour ne pas s’endormir au travail. Son énergie était au plus bas, tout comme son appétit. C’était un cercle vicieux : dès que quelque chose n’était pas au top dans sa petite vie, cela lui coupait sa faim et elle devait se forcer à avaler quelque chose pour ne pas alarmer Caleb. Elle ne ressentait plus le besoin de se nourrir, tout cela, c’était sans sa tête. Plus les jours passaient, plus Dora semblait totalement dérailler. La peur mise à part, les remords et la culpabilité la rongeaient également. Elle passait le moins de temps possible chez elle, afin de ne pas croiser son colocataire et éviter de se mettre dans une impasse. C’était un peu débile en soit. Elle n’avait pas de compte à lui rendre, non? Elle était libre de ses actes, de faire ce qu’elle voulait, même si cela incluait coucher avec Andrea, hein? Après tout, ils n’étaient pas ensemble, ou du moins, seulement dans les rêves inavoués de Dora. Le pire dans l’histoire était sans doute qu’elle avait promit, les yeux fermés, à Zeck qu’elle ne ferait rien avec l’italien, alors que le mal était déjà fait. Mais c’était une longue histoire, une histoire qui l’avait forcée à attendre patiemment une heure avancée pour éviter de faire face à son colocataire. Sa Mustang, le matin même, n’avait pas voulu démarrer, elle n’avait pas eu le temps d’y jeter un coup d’oeil et Zeck était déjà parti au travail. Elle avait donc dû faire le trajet à pieds - bien que pas très inquiétant en journée - puis aller chez Caleb pour finalement rentrer chez elle au beau milieu de la nuit. Encore, dans les rues de la ville en elle-même, ce n’était pas si dramatique en soi. Mais dès qu’elle avait commencé à avancer dans les rues désertes de Greatview, la peur n’avait fait accroître, si bien que la moindre ombre ou bruit suspect menaçait de se transformer en tueur masqué, comme à l’époque. Peut-être aurait-elle dû ravaler sa fierté, rentrer chez elle à l’heure voulue. Peut-être affronter Zeck. Ou simplement lui avoir dit la vérité dès le départ. Mais elle ne lui avait pas menti, n’est-ce pas? Elle avait juste omit de lui faire part de certains éléments, voilà tout. Malgré cela, Dora savait très bien qu’il risquait de lui en vouloir un long moment. Heureusement pour elle, elle arriva en un seul morceau devant la maison qu’elle partageait avec Ezeckiel. Elle s’arrêtait un instant, observa la façade. Aucune lumière n’était allumée et ce n’était pas réellement une surprise. Beckenridge devait avoir remarqué qu’elle rentrait de plus en plus tard, devait sans doute se douter qu’elle était chez Caleb, et pensait que leur meilleur ami allait la ramener. Du moins, c’était ce que la brune pensait.

C'est discrètement et silencieusement que Dora réussit à pénétrer à l'intérieur de la maison et elle parvint à rejoindre l’étage sans trop de difficultés. C’est lorsqu’elle s’apprêtait à aller se coucher - bon, plus honnêtement, à faire le tour de la maison pour vérifier que tout ce qui donnait sur l’extérieur était bien clos - que la panique reprit le dessus. C'est bête comme un simple coup de vent un peu violent peut faire perdre son sang froid à une personne lorsque celle-ci est déjà sur les nerfs. Sous la panique et la maladresse qui lui était typique, Dora lâcha la tasse de thé vide qui tomba à ses pieds, se brisant en mille morceaux dans un bruit qui retentit dans le couloir. Putain, mais merde! Elle soupira, leva les yeux au ciel. Évidemment, jamais elle n’arriverait à faire quelque chose sans que sa maladresse et son côté parano ne s’en mêlent. Elle ramassa les morceaux avec le plus de discrétion possible.. Enfin, de côté là, c’était plutôt raté et Zeck n’allait sans aucun doute pas tarder à rappliquer. Elle se leva, se retourna, prête à aller vers les escaliers lorsqu’elle se retrouva nez-à-nez avec une ombre. Il lui fallu quand même quelques secondes avant que son cœur ne reprenne un battement plus ou moins normal et qu’elle ne reconnaisse Beckenridge. Zeck, fais plus jamais ça! J'ai cru que j'allais faire un arrêt cardiaque. Elle souffla un coup, détournant le regard de son colocataire, ne sachant pas réellement quoi faire ou quoi dire. Désolée de t'avoir réveillé? Oh, sinon ça a été ta journée? Non, j't'évite pas, c'est juste que, vas savoir pourquoi, j'arrive pas à te regarder en face parce que j'ai couché avec Andrea? Hm.. Désolée pour le bruit. J'ai, euh, eu un petit moment de panique.


PS: pardon, c'est pas top du tout du tout, (#1492) ~ love is a losing game 3540618235 (#1492) ~ love is a losing game 2024858757
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D. Ezeckiel Beckenridge
D. Ezeckiel Beckenridge
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MessageSujet: Re: (#1492) ~ love is a losing game   (#1492) ~ love is a losing game EmptyJeu 8 Nov - 17:12

« Putain, fait chier! » dis-tu à la seconde où tu fermes la porte de ton bureau. Tu es loin d’être un homme colérique qui pète un câble à la moindre contrariété, mais tu n’en peux plus de cette journée exécrable, vraiment. Ton bébé – rappelons ici que c’est le surnom que tu donnes à ta voiture – t’a lâché ce matin et tu as été forcé d’appeler un collègue au secours pour ne pas arriver en retard à l’hôpital. Niveau orgueil, tu as déjà fait mieux. Sauf que le pire restait à venir et tu ne pouvais pas t’attendre à ce que ça t’affecte autant. Du moins, tu n’étais aucunement préparé à affronter une telle réalité. Sans doute aurais-tu dû t’y attendre avec le métier que tu as choisi, une journée de travail ne se résume évidemment pas toujours à quelques bébés bien en santé qui se mettent à pleurer lorsque tu essaies de les examiner ou des parents angoissés qui te supplient de leur dire pourquoi leur enfant fait autant de fièvre alors qu’il était parfaitement normal quelques heures plus tôt. Tu sais déjà que le monde est loin d’être rose, mais si tu ne pouvais en être que la preuve vivante, ça te suffirait. Inutile que d’autres enfants souffrent comme tu as souffert et souffres encore. Ça faisait des mois que tu attendais que ce petit garçon revienne pour une consultation… les secrétaires avaient beau tenter de rejoindre la famille, ils tombaient constamment sur la boîte vocale. Tu avais fini par te dire qu’ils faisaient comme bien trop de parents, malheureusement. Lorsque tout va bien, ça ne sert à rien de prendre quelques heures de congé pour aller rencontrer le médecin. Sauf que tout n’allait apparemment pas bien, surtout pour le pauvre gamin qui a été admis à l’hôpital en plein milieu de la nuit. Côtes et mâchoire fracturées. Tombé dans les escaliers, c’est ce qu’on t’a dit lorsque tu es arrivé, le côté droit de ton visage encore déformé par l’oreiller. Lorsque tu sais qu’on te ment en pleine figure, tu sens tes poils se hérisser sur tes bras et tu te demandes pourquoi on aime autant te prendre pour un con. Juste à voir la tête du père et l’œil fuyant de la mère, aucun doute ne subsiste. Nick n’est pas tombé dans les escaliers et juste à y penser, l’envie de fracturer les côtes du père est tentante. Sans doute as-tu trop regardé Dexter, mais quand tu es témoin de situations de ce genre, tu en viens presque à souhaiter qu’un homme comme lui se charge de débarrasser la terre d’ordures.

Ton poing frappe durement ton bureau et tu plaques tes mains sur ton visage, ne sachant plus quoi faire de toi-même. Ta conscience te dit de mettre une raclée au père, une bonne claque à la mère pour nier des faits pourtant évidents et d’éloigner le petit homme de tout ça. Cela dit, être médecin ne te donne pas tous les droits et tu dois t’en tenir à la guérison de ton patient. La police se chargera du reste… tu parles. Si la police servait à quelque chose, vous auriez beaucoup moins de patients à traiter. Lorsque tu rentres chez-toi en début d’après-midi après avoir passé la nuit debout, tu files à la douche et termines en boxers sur ton couvre-lit, endormi avant même d’avoir touché le matelas. Normalement, tu n’aurais pas dormi jusqu’à tard dans la nuit, tu te serais levé pour préparer un truc à manger en espérant que ta chère colocataire daigne se présenter. Elle est devenue un véritable fantôme depuis quelque temps et ça t’exaspère, parce que tu sais qu’elle te cache quelque chose, mais tu n’arrives plus à la coincer assez longtemps pour obtenir ses aveux. Tu ignores ce qu’elle refuse de te dire, ça doit être plutôt déplaisant si elle garde le profil bas et se la joue ninja nocturne tous les soirs. Elle dit qu’elle est chez Caleb et tu la crois, mais ça commence à te peser. Tu aimes bien ton cousin, mais moins lorsque Dora est constamment scotchée dessus. Cela dit, la fatigue prend le contrôle et tu dors comme un bébé jusqu’à ce que la maladresse de la jeune femme te réveille au beau milieu de la nuit.

Tu te redresses brusquement sur ton lit, tes yeux peu habitués à la pénombre cherchant des repères qui se dessinent doucement devant toi. Tu es conscient que c’est un bruit suspect qui t’a réveillé et en réalisant que le reste de la maison est plongé dans le noir, tu te dis que ça ne peut pas être Dora. Elle est si paranoïaque depuis les récents meurtres qu’elle aurait à coup sûr allumé une lumière en rentrant. Tu n’oses pas l’avouer, mais tu te montres toi aussi beaucoup plus prudent depuis que tu sais qu’une espèce de malade rôde à Woosboro. Très silencieusement, tu te lèves et mets la main sur le premier objet que tu vois, c’est-à-dire un bâton de baseball caché sous ton lit. Bref, disons juste que tu étais déjà préparé à l’éventualité qu’un psychopathe s’introduise dans la demeure de tes parents. Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois. Tu descends les escaliers en faisant bien attention de ne rien faire grincer et arrivé en bas, tu constates qu’il n’y a personne. Tu fais le tour, mais rien. Peut-être que ton imagination t’a joué des tours, du moins c’est ce que tu te dis en remontant discrètement l’escalier. Arrivé en haut, tu fonces directement sur une petite silhouette inoffensive et tu lâches un profond soupir de soulagement. Cette fille te tuera, un jour. « Zeck, fais plus jamais ça! J'ai cru que j'allais faire un arrêt cardiaque. » Et toi, alors? Un peu plus et tu ratissais la maison de fond en comble pour espérer aller te rendormir tranquillement – tu as beaucoup de sommeil à rattraper –, elle n’est pas la seule à paniquer, loin de là. Tu la contournes pour aller allumer la lumière du couloir et reviens près d’elle après avoir jeté le bâton sur ton lit, question qu’elle ne remarque pas que tu t’apprêtais à frapper l’intrus avec. «Hm.. Désolée pour le bruit. J'ai, euh, eu un petit moment de panique. » Tu hausses les sourcils, mais ne fait aucune remarque à ce sujet, ce serait juste stupide. Toute la ville est en panique ou presque depuis la tragédie. Tu t’adosses plutôt contre le mur en fermant les yeux, essayant de ralentir les battements de ton cœur. « Pour une fille parano, tu rentres plutôt tard. Je ne comprends pas pourquoi tu passes aussi peu de temps ici alors que c’est l’endroit où tu es le plus en sécurité. À moins que tu préfères la compagnie de Caleb. » Tu marques une pause pendant laquelle tu ouvres les paupières pour plonger ton regard dans celui de Dora. Tu as beau essayer de comprendre son raisonnement, tu n’y arrives pas. Est-ce qu’elle t’en veut? Il te semble que vous étiez passés à autre chose depuis deux ans… « Je sais que t’as pas de comptes à me rendre. Mais j’ai fait un truc qui t’a déplu ou quoi? T’es bizarre… et me dis pas que c’est le taré qui se balade dans les rues qui te rend comme ça. Je te connais, y’a autre chose. » Tu ne veux pas lui forcer la main pour qu’elle t’avoue tout, mais tu as besoin de savoir. Tu peux difficilement avoir fait quelque chose pour lui déplaire étant donné que ton travail prend tout ton temps, tu n’as même plus de vie sociale. Tu continues de la fixer parce que tu sais que c’est le seul moyen de la faire craquer. Ou du moins, le meilleur.


Dernière édition par D. Ezeckiel Beckenridge le Ven 16 Nov - 2:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (#1492) ~ love is a losing game   (#1492) ~ love is a losing game EmptyJeu 8 Nov - 23:14

C’était devenu comme un don, chez elle, au fil des années de pratique. Tout ce qui était mensonges, cachotteries, voire même manipulation lorsque l’on partait dans les extrêmes, elle s’y connaissait bien, bien trop à son goût d’ailleurs, si bien qu’elle excellait dans ce domaine. À contre-cœur, évidemment, on ne le dirait jamais assez. Ce n’était jamais de son propre gré lorsqu’elle cachait des choses. C’était toujours pour une raison et en général, elle évitait d’en arriver à ce point-là. Elle détestait mentir, mais cela faisait partie de son quotidien, du moins, selon les périodes et de ce que son entourage lui faisait subir. Il y avait des sujets qu’elle désirait absolument éviter, surtout avec certaines personnes, alors elle se tirait d’un mauvais pas, changeait de sujet de conversation, avec un mensonge. Comme lorsqu’elle affirmait qu’elle vivait mieux la mort tragique de sa mère, qu’elle n’était plus tellement affectée par cela, qu’elle s’en était remise. Qu’elle allait bien, qu’elle était épanouie dans sa vie. Que ses relations plus qu’exécrables avec son père lui convenaient désormais, qu’elle s’y était fait une raison et s’en amusait même parfois. Que Lena ne lui manquait pas tellement que cela, en fait. Tout cela, ce n’était qu’un ramassis de conneries, mais Dora s’en contentait et ses proches aussi, donc ça convenait à tout le monde. Même Caleb tombait dans le panneau, souvent. Si il y avait bien une personne sur cette Terre à qui Dora détestait mentir, c’était bien ce Beckenridge, lui qui connaissait - presque, mais ce n’était qu’un détail, un détail que le grand brun ignorait - toute sa vie sur le bout des doigts. Toutefois, il y avait quelqu’un, une faille, une faiblesse, à qui la brune n’avait jamais réellement réussi à dissimuler quelque chose plus que quelques jours, voire quelques minutes ; Zeck, évidemment. Allez savoir pourquoi et comment, il avait toujours cet effet sur elle, comme si il avait un détecteur de mensonges ou une autre invention de ce genre dans sa tête. En un coup d’oeil, il voyait bien que ça n’allait pas comme sa colocataire le voudrait. Bon, il fallait l’avouer, face à lui et ses beaux yeux verts, Dora ne pouvait pas grand chose ; il la perturbait énormément. Ça aussi, elle ne risquait pas de l’avouer de sitôt. Donc, à chaque fois, à force de regards insistants et à l’aide de quelques phrases bien tournées, Dora finissait par cracher le morceau, elle craquait et confiait tout à Ezeckiel, sans trop manifester de résistance en plus. Ce qui était, sans aucun doute, le pire dans l’histoire. Elle le connaissait, se connaissait, bref, elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas garder ça pour elle plus longtemps, lorsqu’elle avait reconnu l’ombre face à elle comme étant son colocataire. Elle avait beau le connaître depuis toujours et très bien le connaître, d’ailleurs, mais elle n’avait absolument aucune idée de comment Beckenridge allait réagir à la.. nouvelle, oui, on pouvait appeler cela comme ça. Dans tous les cas, elle préférait qu’elle l’apprenne d’elle que de la bouche d’Andrea. De toutes façons, elle savait qu’il était préférable qu’elle le mette au courant que ce soit l’italien qui s’en charge, c'était mieux pour tout le monde. C’était une des raisons pour laquelle Dora passait le moins de temps possible au 1492 ; Drea avait toujours la sale manie de venir la voir régulièrement, voire dès qu’il avait un moment de libre - ce n’était pas si gênant en soit et ça serait mentir de dire que Dora n’appréciait pas sa compagnie, en dépit du malaise qui persistait depuis qu’ils avaient couchés ensemble et la matinée qui avait suivit où Blackwood lui envoyait envoyé gros dans la gueule, c’était le cas de le dire - et il s’amusait à lui faire de gros sous-entendus sur cette fameuse nuit, se croyant drôle et mettant Dora dans l’embarras lorsqu’il faisait cela en public. C’était comme cela que Caleb l’avait apprit. Il ne lui avait rien dit - que pouvait-il y faire, après tout? - mais avait quand même soupiré en levant les yeux au ciel. Il savait que cela finirait par arriver, après tout. Ce n’était plus qu’une question de temps pour lui, mais il n’approuvait pas forcément.

Bref, elle s’était donc retrouvée dans une position inconfortable, des bouts de tasse brisée dans la main, face à son colocataire à moitié nu, dans le noir. Normal. Enfin, dans le noir, c’était parler vite, parce que la lumière s’alluma rapidement et Dora mit plusieurs secondes avant de s’habituer au soudain éclairage. Elle le regarda s’adosser au mur, les joues roses d’avoir été prise en flag. Pour une fille parano, tu rentres plutôt tard. Je ne comprends pas pourquoi tu passes aussi peu de temps ici alors que c’est l’endroit où tu es le plus en sécurité. À moins que tu préfères la compagnie de Caleb. Elle ne dit rien. Que répondre à cela? Dire que la maison était l’endroit le plus en sécurité, c’était un peu ironique, sachant ce qui s’était passé plusieurs années auparavant. Dora retint sa réplique cinglante. Par respect. Mais si ce n’était pas Zeck, elle l’aurait sèchement remballé, c’était clair, mais bon, c’était Zeck et elle se tut. Elle ne releva pas non plus la remarque à propos de Caleb. C’était plutôt drôle, comment ça pouvait sonner, cette petite phrase. Je sais que t’as pas de comptes à me rendre. Mais j’ai fait un truc qui t’a déplu ou quoi? T’es bizarre… et me dis pas que c’est le taré qui se balade dans les rues qui te rend comme ça. Je te connais, y’a autre chose. Et voilà le moment tant attendu! Et comme prévu, il se mit à la fixer. C’était génial comme elle le connaissait si bien, comment elle pouvait prévoir ses réactions. La plupart du temps, parce que sinon, elle ne savait absolument pas à quoi cette discussion allait mener. Il la perturbait, à lire en elle comme dans un livre ouvert. Qu'il faisait partie de ce cercle restreint de personnes qui la connaissaient bien plus qu'elle ne le voudrait. Elle était toujours enfermée dans sa carapace, ne laissait voir ce que ce qu'elle voulait que l'on voie. Et lui, il foutait tout en l'air. Je te manques tant que ça, Beckenridge? Non mais, t'en fais pas, t'as rien à voir là dedans. C'est juste.. Moi et puis D-bref, c'est pas important. Bon, on peut mieux faire, mais soit, on fait avec ce qu'on a, hein. Elle se contenta de baisser les yeux, chose plutôt rare chez elle. Fallait dire, Zeck, il lui faisait faire ce genre de choses. Les trucs qu'elle ne ferait que très rarement face à quelqu'un d'autre. Un peu plus, et elle allait dire que Drea était impliqué dans l'histoire.. Comment y aller en douceur, par Blackwood! Plus le temps passait, plus elle se disait que sa mère devrait franchement avoir fait une mauvaise chute durant sa grossesse, chute qui avait malencontreusement abimé le cerveau de cette pauvre Dora, mais rien d’officiel n’avait été déclaré. Elle se mordit la lèvre inférieure, en proie au doute, puis se risqua à relever les yeux et soutenir le regard de Zeck. Ce n’est pas important, n’est-ce pas?
Maintenant, prions pour qu’il ne parle pas de la soirée du samedi où elle n’était pas rentrée avec lui.
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MessageSujet: Re: (#1492) ~ love is a losing game   (#1492) ~ love is a losing game EmptyVen 9 Nov - 16:55

Ce n’est pas étonnant que tu sois devenu médecin, tu as toujours possédé beaucoup d’instinct et d’empathie, deux qualités qui n’ont fait que s’approfondir avec tes expériences vécues dans le passé. C’est plus facile d’analyser le comportement de quelqu’un lorsque tu la connais bien, évidemment, mais ça a toujours été facile de voir ce qui se cache derrière les sourires et les « tout va bien ». Peut-être que tu es devenu si doué pour les déceler parce que tu as toi-même joué à ce jeu pendant tellement longtemps… tu pourrais rédiger un bouquin de mille pages sur la personnalité complexe et pourtant si aisément saisissable de ta colocataire et ex (?) petite-amie – le point d’interrogation est essentiel puisqu’officiellement, vous n’avez jamais vraiment rompu – ainsi que celle de ton cousin. Deux personnes que d’autres pourraient qualifier d’étrangers ou de compliquées, mais que toi, Ezeckiel, tu comprends parfaitement bien. Tu es certain que tu remporterais le gros lot à un jeu télévisé portant sur la vie de Dora. L’inverse est d’ailleurs vrai, bien que tu n’aies pas encore révélé absolument tout ce qui s’est passé dans ta vie entre ton départ de Woodsboro et ton retour. Ce qu’il y a à savoir a été dit, le reste n’est que secondaire. Ou du moins, pas trop nécessaire à entendre. Tu ne doutes pas, cependant, que ça risque de donner lieu à des situations peu agréables dans un futur proche. Apparemment, tu n’es pas le seul à enfouir quelque chose au plus profond de toi-même, sauf que dans le cas de Dora ça semble la troubler assez pour qu’elle modifie ses habitudes. Ça n’augure rien de bon et tu es convaincu que tu vivrais peut-être mieux dans l’ignorance. Cela dit, le fait qu’elle t’évite et s’éloigne de toi dans le but de te cacher la vérité est probablement pire que de la savoir. « Je te manques tant que ça, Beckenridge? Non mais, t'en fais pas, t'as rien à voir là dedans. C'est juste.. Moi et puis D-bref, c'est pas important. » la réalité te rattrape tel un boulet de canon pris en pleine gueule. Pas besoin de faire une enquête pour savoir à quel « D » elle fait référence. Tu n’en connais aucun de plus détestable et pot-de-colle que Drea. On pourrait dire que tu n’as aucune raison valable de mépriser cet homme, mais tu considères que le fait de le voir rôder autour de Dora est suffisant pour lui mettre ton pied au derrière. Si tu n’as pas encore agi, c’est par respect pour celle que tu aimes. Si ce n’était pas de Dora, tu l’aurais envoyé balader depuis bien longtemps. Quoi que… si ce n’était pas de Dora, tu l’ignorerais sûrement. Elle semble désespérer de vous voir vous assassiner du regard à chaque fois, elle vous trouve sans doute immatures de vous chercher sans arrêt, mais elle ne peut tout de même pas s’attendre à ce que tu deviennes pote avec un enfoiré pareil? Tu sais qu’il veut. Tout le monde sait ce que tu veux. Reste à savoir ce que Dora veut, et c’est bien ce qui t’effraie.

Tu te tais parce que tu ne veux faire aucune présomption. Si tu parles, tu risques de l’accuser ou d’hausser le ton et ce n’est franchement pas ce que tu veux. Surtout qu’elle prend un air des plus adorables en fuyant ton regard et ça te frustre autant que ça t’adoucit. Tu n’aimes pas la voir dans cet état, tu préfères lorsqu’elle te tient tête, lorsqu’elle t’affronte. Là, tu as la confirmation qu’il s’est vraiment passé un truc que tu n’aimeras pas. « Ce n’est pas important, n’est-ce pas? » ça devrait être illégal d’être aussi envoûtante, aussi parfaite. Tu perds tout repère chaque fois que tu la contemples, du moins tout repère qui ne soit pas Dora. Parce que si tu veux t’accrocher à quelque chose ou quelqu’un, c’est uniquement elle. Ça a toujours été elle. On dit qu’on ne peut rencontrer le véritable amour qu’une seule fois. Tu sais qu’aucune autre femme ne pourra jamais te combler autant que Dora. Tu pourrais facilement faire la connaissance d’une jeune femme charmante et aimante qui te donnerait une ribambelle d’enfants et avec qui tu vivrais paisiblement, mais tu ne pourrais pas être pleinement heureux. Que vous ne viviez pas la vie parfaite, tu t’en fous, tu veux juste la vivre avec elle. Tu soupires longuement, pour être honnête, tu ignores quoi lui dire. Ça te fâche et t’attriste en même temps. Tu n’es pas con et encore moins aveugle, tu sais bien ce qui est arrivé. Du moins, tu t’en doutes et vu le visage de Dora sur lequel on peut pratiquement lire le mot coupable en grosses lettres… « Drea. C’est lui, c’est ça? Évidemment. » tu te voulais sarcastique en prenant la parole, mais le ton que tu emploies sonne bizarrement meurtri. Le pire dans tout ça, c’est de comprendre que tu n’as aucune raison de le lui reprocher. C’est toi qui es parti, après tout. C’est toi qui as tout saboté entre vous. Peut-être qu’elle en a marre de toi, c’est possible. « T’as couché avec lui? C’est ça non? Wow… quel con. Je t’ai fait promettre un truc que t’avais déjà fait. » tu essaies de rire un peu, mais ça sonne très faux. Le fameux samedi, maintenant tout semble si clair… elle peut essayer de te contredire, mais au fond de toi tu sais bien que c’est ce qui s’est passé. Pour quelle autre raison te fuirait-elle comme une voleuse depuis des jours?

C’est à ton tour de baisser la tête et de serrer les poings. Une part de toi a envie d’exploser de rage. L’autre part a mal, elle a peur aussi. C’est pourquoi tu n’es pas capable de lui gueuler dessus. De toute façon, tu n’as pas le droit de le faire. Vous n’êtes pas un couple, elle ne te doit rien. Sauf que c’est blessant de constater que toi, depuis deux ans, tu tiens un engagement à sens unique. Tu es fidèle à une femme qui ne veut peut-être plus rien savoir de toi. « J’suis vraiment pathétique. Pourquoi t’as rien dit, hein? T’as peur que j’aille le battre? T’as peur que je te crie dessus? De quoi t’as peur, Do’? Dis-le moi. Explique-moi, parce que je comprends rien. » Sans le vouloir, tu as élevé la voix, mais tu cesses rapidement de parler et lui tournes le dos pour asséner un coup plutôt sec au mur. Rien de violent, mais c’est soit ça, soit tu perds toute dignité en la regardant en face, parce que tes yeux… tes yeux en disent long. « Qu’est-ce que tu ressens pour lui … est-ce que tu l’aimes? » Tu n’as d’autre choix que de te retourner pour la suite. Tu as besoin qu’elle sache que tu n’es pas indifférent, que tu tiens à elle et que ça t’affecte. Même si tu préférerais parfois ne pas en avoir, des sentiments.


Dernière édition par D. Ezeckiel Beckenridge le Ven 16 Nov - 2:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (#1492) ~ love is a losing game   (#1492) ~ love is a losing game EmptyVen 9 Nov - 18:36

Heureusement pour lui, Zeck n’était pas un de ces imbéciles sans cervelle qui avait une belle gueule pour rattraper le faible total de son quotient intellectuel. Ajoutons en plus le fait qu’il connaisse Dora comme sa poche - enfin, la connaître elle, pas la totalité de sa vie non plus, il y avait encore une foule de choses qui s’étaient passées durant son absence que Zeck ignorait - et elle savait que, finalement, elle n’aurait pas besoin de faire de grands discours, qu’il comprendrait un peu près tout seul, comme le grand garçon qu’il était. Elle savait très bien que le D, sur lequel elle avait tenté de se rattraper, allait lui mettre la puce à l’oreille, voire même directement lui donner la réponse au problème principal. C’était un des défauts les plus majeurs chez Blackwood, son attitude à parler rapidement, impulsivement, sans réfléchir minutieusement à ses paroles, même lorsque la situation l’exigeait. Disons que parfois, ça avait ses côtés avantageux, comme de ne pas tourner autour du pot pendant une heure, mais dans d’autres cas.. dire que cela avait l’effet d’une bombe était un euphémisme. En un regard, elle savait qu’il avait trouvé. Elle savait aussi que ses relations avec l’italien n’était pas des plus cordiales. Elle savait aussi que c’était sa faute, mais elle fermait les yeux sur cela. Elle préférait penser qu’ils étaient peut-être trop différents pour s’entendre. Elle avait aussi fermé les yeux sur les sentiments bien trop gros qu’Andrea éprouvait pour elle. Sentiments inavoués, du moins pas officiellement. Ça se sentait mais pour le bien de tout le monde - en fait, surtout le sien, parce que Dora pouvait être égoïste, souvent - elle n’avait rien dit. Et au final, ça avait conduit à des choses dites qu’elle n’aurait peut-être pas dû dire. Ou du moins pas de cette façon, crachées à la figure ainsi. Elle avait bien vu qu’elle lui avait fait du mal. C’était la dernière chose au monde qu’elle voulait faire, mais elle l’avait fait, peut-être pour éviter à l’italien de souffrir encore plus plus tard. Elle l’adorait, c’était un fait. Il était son ami, elle aurait tout donné pour qu’il en reste à ce point-là de son côté également. Elle préférait lui briser le cœur que de le perdre totalement, chose très égoïste et elle en avait conscience. Elle avait été surprise lorsqu’il était venu lui parler, un peu après. En faisant comme si elle n’avait pas vu sa face dépitée lorsqu’elle lui avait bien fait comprendre que seul Zeck occupait ses pensées. Il n’avait pas ignoré la nuit qui avait précédé, au contraire, tenait cela à la rigolade. Cela avait beau exaspérer Dora, cela la rassurait également. Elle aurait voulu lui foutre des claques pour ses réflexions, ses sous-entendus, mais à choisir entre un Drea lourd ou pas de Drea du tout, elle préférait mille fois la première proposition. En espérant que cela ne soit pas un plan foireux, évidemment. Si elle n’avait pas conscience de l’effet qu’elle avait sur lui, elle aurait parié sur la vie de Zeck sans hésiter que Drea avait profité du fait que Dora était totalement bourrée pour l’entrainer chez lui. Il y avait toujours eu cette attirance, ce feeling, ce petit truc qui faisait que Dorea, et bien, c’était Dorea. Plus une Dora qui a un peu -beaucoup- trop bu, ça ne faisait pas bon ménage et Blackwood en avait subi les conséquences. Drea. C’est lui, c’est ça? Évidemment. Bingo! Ding ding ding. T’as gagné le gros lot Beckenridge! Congratulations! Le ton qu’il avait utilisé était un peu étrange et Dora baissa les yeux. Au moins, elle allait être totalement honnête avec lui. Elle s’en voulait plus de ne pas avoir tenu sa promesse, ou du moins, de ne pas lui avoir dit que c’était déjà chose faite, que d’avoir fait ce qu’elle avait fait, en réalité. Dans son cœur, si, mais sa tête lui disait proprement qu’elle n’avait rien à se reprocher. Elle avait simplement profité des plaisirs de la chaire avec Drea, en bonne femme célibataire qu’elle était. Elle ne s’en souvenait même plus, de cette fameuse nuit. Ce n’était que les indices au réveil - à savoir, des fringues éparpillées partout, deux corps nus dans un lit et un mal de tête épouvantable - qui lui avait permit de clairement voir la suite de la soirée.

T’as couché avec lui? C’est ça non? Wow… quel con. Je t’ai fait promettre un truc que t’avais déjà fait. C’était de ses moments où Dora avait envie de tourner le dos, de partir tranquillement en gueulant ; « j’vais me suicider, je reviens ». Elle se contenta d’acquiescer d’un signe de tête rapide. Elle tenta de l’observer aussi tout ce qu’elle vit, c’était qu’un avait baissé la tête et qu’il serrait les poings, alors Dora retourna dans la contemplation du sol qui était franchement chouette à ce moment-là. Elle eut envie de lui parler, de lui dire que ça n’avait jamais rien voulu dire pour elle. Un accident de parcours. Voilà ce que ça représentait, pour elle. Elle avait refait des erreurs qui lui étaient déjà arrivé de commettre dans le passé : boire plus que de raison et avoir un mec plutôt canon à côté d’elle à ce moment-là. Cela lui rappelait des évènements qui s’étaient produits dans les débuts de sa vingtaine, cette période malheureuse où tout n’était que gros bordel. Alcool, fêtes, mecs, bref, rien de bien joli et Dora n’en était pas fière. En ce réveillant, ce matin-là, elle s’était sentie comme celle qu’elle était il y a neuf ans et ça ne lui avait pas plu du tout. Elle préférait tourner la page et ne plus jamais y retourner. J’suis vraiment pathétique. Pourquoi t’as rien dit, hein? T’as peur que j’aille le battre? T’as peur que je te crie dessus? De quoi t’as peur, Do’? Dis-le moi. Explique-moi, parce que je comprends rien. Elle releva le regard lorsque le poing de Zeck frappa le mur, la faisant sursauter. Non, rien de cela. Aucun rapport, c’est juste que- - Qu’est-ce que tu ressens pour lui … est-ce que tu l’aimes? Leurs regards se croisèrent et Dora déglutit. Il l’avait prit au dépourvu. Comme souvent d’ailleurs et ce n’était pas souvent à l’avantage de Blackwood, qui souffla un coup, baissa les yeux. Bien sûr que non. Ça avait toujours été lui, Zeck, Blackenridge, tout ce bordel. C’était fou, maintenant elle en arrivait à culpabiliser parce qu’elle avait couché avec Drea, mais vraiment pour cela. Pas juste pour cette foutue promesse qu’elle avait fait. Eh merde. Merde. Non. Elle releva la tête. Non. Pas du tout. Pour moi, c’est.. C’est mon ami. Ni plus, ni moins. Dommage que ce ne soit pas pareil de l’autre côté.. Elle ne devait pas lui apprendre grand chose. Ça se voyait, comme le nez au beau milieu de la figure. Les regards, la façon qu’Andrea avait de lui parler, de l’effleurer. Elle avait préféré ne rien relever, simplement de calmer les ardeurs du brun lorsqu’il allait peut-être un peu loin. Jusqu’à cette fameuse nuit que Dora aurait voulu effacer, enterrer. De toutes façons, je lui ai dis. Je lui ai bien dit que c'était et avait toujours été t- Elle s’interrompit brusquement, ferma les yeux avec violence. Merde. Dora. Dora, t’as fais quoi là? Elle se gifla intérieurement. Merde, merde, merde. Elle faisait quoi maintenant qu’elle avait failli lâcher une bombe pareille qui, connaissant Beckenridge, allait sans doute tomber d’ici peu? Elle prit une grande inspiration. Cette putain de promesse. Je-je sais pas pourquoi je te l’ai faite, d’ailleurs, tu me connais, j’agis toujours comme ça, quand on me prend au dépourvu.. Enfin, je veux dire, j’allais pas t’annoncer, direct, «oh tiens, au fait, hier j’ai couché avec Drea, j’me souviens de pas grand chose et le lendemain je l’ai envoyé bouler plutôt méchamment, t’aurais dû voir sa tête, je suis sûre t’aurais apprécié, enfin moi j’aurais voulu apprécier mais comme c’est mon ami, enfin à la base» tu vois? Comment tu veux que j'arrive à te regarder en face après t'avoir fais une promesse alors que je l'avais déjà trahie sans que tu le saches?
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